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Textes fantastiques
2 février 2006

Avant...le fantôme de la musique...

Vous ne connaissez donc pas ce barde, dont les chants vous viennent a l'oreille, ses chants portés par le vent, cette douce mélodie qui sort de la forêt, et pourtant, quand on le cherche on ne le trouve pas? Et bien ouvrez vos oreilles, écoutez le vent...

"Ces terres, ce monde, tant de haine, tant de corruption,
Nous sommes les marionnettes d'une guerre sans fin,
Que l'on soit prince, fermier ou vagabond,
Nous ne suivons que notre destin..."

Déjà tout petit, la musique et la poésie me fascinèrent, mes parents étaient des saltimbanques, je n'ai jamais eu de domicile fixe. Nous dûmes voyager de villes en villes afin de gagner notre vie, qui fût assez médiocre, dois-je dire...Comme j'avais beaucoup de temps libre, je m'amusais a jouer avec un luth, une mandoline ainsi que d'autres instruments...Mes parents me racontèrent des histoires d'êtres comme nous, les hauts elfes, mais dont la peau fut sombre comme la nuit, et le caractère démoniaque...Mes principaux cauchemards tournèrent autour de ces histoires...de ce peuple banni il y a longtemps...Ma vie fut assez monotone, jusqu'à mes cent ans...Mes parents, avec les économies faites, décidèrent de fêter mon centième anniversaire, une fête parmis les quelques troubadours que l'on connaissait, une fête que je n'oublierais jamais...En premier, un petit groupe jouait, le reste dansait, l'ambiance fut joyeuse...Quand nous passâmes à table, nous entendîmes un cri déchiré l'air, puis une vois retentit:
-Des loups! Sauvez-vous!

Puis on vit au loin un elfe tombé, et derrière lui, une multitude d'yeux jaunes. Nous fûmes pris par la panique, le peu de gens qui savaient se battre mourûrent après quelques instants...Mes parents me prirent par la main et me tirèrent vers la ville la plus proche...Les bêtes nous remarquèrent et nous suivèrent. Heureusement, une patrouille passa par là. Sans eux, nous ne serions plus de ce monde, mais nos seuls amis avaient franchis la porte de la mort...Depuis ce jour-là, j'avais une peur effroyable des loups...

J'ai aujourd'hui 158ans, mes parents commencent a devenir un peu trop vieux pour leur métier, ils ont décidés de s'acheter une petite ferme, et moi, j'erre dans ce monde, je joue aux pieds des arbres, personne ne me connaît, le vent porte la douce mélodie que sifflent mes instruments vers les villes et là, on se dit, "Le fantôme de la musique est de nouveau parmis nous"...

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